Chaque conflit, chaque guerre, n’est qu’un reflet de notre incapacité en tant que créatures pensantes à transcender nos pulsions animales les plus basiques. C’est un clin d’œil à notre défaillance à saisir pleinement l’inestimable valeur de la paix, de la dialogue, et de la compréhension mutuelle Notre échec à calmer ce désir primitif de domination et de contrôle illustre nos lacunes en tant qu’êtres rationnels. La guerre est l’expression de notre impuissance à utiliser notre esprit et notre intellect pour résoudre nos conflits et nos désaccords en toute sérénité.
Parmi nous cependant, il existe ceux qui peuvent embrasser la philosophie stoïcienne et appliquer ses principes dans la vie quotidienne. A chaque fois que vous vous trouvez dans une situation de conflit, pensez à cette idée : est-ce que je déploie ma raison dans cette situation, ou bien je me laisse guider par mes pulsions animales ? Y a-t-il une manière pacifique et rationnelle de résoudre ce désaccord ? Vous constaterez que l’application de ces questions vous amène plus souvent qu’autrement à des solutions pacifiques et mutuellement bénéfiques.
Prenons comme exemple quelqu’un qui se querelle avec un voisin à propos d’une propriété commune. L’instinct primitif pousse à la colère, à la vengeance et à la domination. Mais la rationalité, le discours rationnel nous conduisent à comprendre que la paix est bien plus précieuse que le réel morceau de terre en litige. La valeur du voisinage harmonieux transcende les gains de courte durée que pourrait apporter la victoire dans une telle querelle. Considérez alors ce conflit à travers la lentille de la raison, et vous vous rendrez compte que le compromis est le vrai triomphe.