Si c’est supportable, alors supportez-le. Arrêtez de vous plaindre.

L’existence porte en elle-même trials et aléas, destinée à éprouver la solide endurance de l’esprit. C’est la règle par laquelle elle opère : Si c’est supportable, alors supportez-le. Résister ne signifie pas être immunisé contre la douleur ou la souffrance, mais c’est reconnaître la capacité d’endurer, d’absorber, de subsister malgré tout. L’homme est doté de ressources intérieures vergées et inexorées, prêtes à être mobilisées lorsque la nécessité se présente. Il s’agit donc moins de se soumettre que de faire face avec dignité et stoïcisme, car à l’échelle de l’éternité, tout effroi est éphémère.

Plongez-vous par la suite dans ce nouveau paradigme : Arrêtez de vous plaindre. Les plaintes sont l’administration du pouvoir aux dysfonctions de la vie, l’abdication de la volonté face à ce qui est perturbvateur. Tailler en pièces ses soucis, ne signifie pas les réprimer, mais changer la perspective. Le stoïcien se distingue par son silence imperturbable face à l’adversité : non qu’il se tait, mais qu’il transforme ses plaintes en actions constructives, en réflexion profonde et en résilience.

Intégrer cette sagesse dans la vie quotidienne pourrait ressembler à la réaction face à des embouteillages le matin. Au lieu de vous plaindre pour l’inconfort, arrêtez de résister à la situation, prenez une grande respiration et dites-vous que c’est supportable et que c’est juste un moment temporaire dans la grande ligne temporelle de votre vie. Remplacez l’inconfort par l’acceptation et le calme, et utilisez ce temps pour méditer ou planifier votre journée. Observez vos pensées et vos sentiments sans vous laisser submerger par eux. C’est la véritable voie de l’endurance silencieuse, du stoïcisme actif.

Retour en haut