Les gens ne sont pas perturbés par les événements eux-mêmes, mais par la façon dont ils interprètent et perçoivent ces événements. En vérité, les choses en soi sont dénuées de moralité ou d’émotion. Elles existent simplement. C’est l’interprétation et la perception que nous avons d’elles qui génèrent des émotions, positive ou négative. Ainsi, notre perception est le véritable artisan de notre souffrance ou de notre bonheur. C’est pourquoi, vous devez toujours vous rappeler que ce n’est pas une situation qui vous perturbe, mais bien votre perception de cette situation.
Le stoïcisme nous invite à comprendre que nous avons pleine possession sur notre esprit et par extension sur notre perception des choses. Tandis que les événements extérieurs échappent à notre contrôle, nous avons le pouvoir de décider comment nous allons les percevoir. Lorsque nous faisons face à des perturbations, il ne faut pas chercher à changer les choses, mais à changer notre perception à leur égard. Notamment, vous ne pouvez pas contrôler les actions des autres, mais vous pouvez contrôler votre réaction face à ces actions.
Imaginez que vous êtes coincé dans un embouteillage massif en allant au travail, au lieu de vous laisser envahir par la frustration et l’irritation, changez votre perception. Voyez cet embouteillage non pas comme un obstacle, mais comme une occasion pour vous de passer du temps seul avec vous-même, d’écouter de la musique ou un podcast intéressant, de réfléchir à votre journée ou simplement de vous détendre. Ainsi, en pratiquant la philosophie stoïcienne au quotidien, vous pouvez transformer vos perturbations en des moments de sérénité et de tranquillité.