Il est en effet absurde de tenter d’échapper aux défauts des autres. En tant que créatures fallibles, nous sommes tous sujets à l’erreur et à l’imperfection – ce sont ces mêmes défauts qui constituent une partie intrinsèque de notre humanité. Or, il n’est pas de notre ressort de corriger les défauts d’autrui, ni de les fuir. Ils sont inévitables. Acceptez cela, et vous serez libéré de la lourde charge de la déception et de la frustration.
Votre attention devrait plutôt être tournée vers vos propres défauts. Plongez-vous dans une introspection constante et travaillez à corriger vos manquements. La véritable sagesse et la croissance personnelle ne sont pas atteintes par l’élaboration de critiques extérieures, mais par l’application d’une remise en question intérieure. Les défauts que vous pouvez réellement changer sont les vôtres, et c’est dans le travail sur soi que le stoïcien trouve la paix et l’épanouissement.
Pour mettre cette sagesse en pratique dans votre vie quotidienne, prenez un moment chaque jour pour faire le point sur vos actions et de leurs conséquences. Par exemple, si vous avez tendance à être en colère lorsque votre collègue arrive en retard, concentrez-vous plutôt sur la façon dont vous pouvez améliorer votre réponse à cette situation. C’est votre réaction qui est à votre contrôle, pas le comportement de votre collègue. Ainsi, au lieu de laisser la colère s’emparer de vous, recherchez une alternative plus sereine, comme par exemple profiter de ces quelques minutes supplémentaires pour vous recentrer et vous préparer à la journée à venir. Ce changement ne se fera pas du jour au lendemain, mais en s’efforçant quotidiennement de corriger ses propres défauts, on parvient à vivre une vie plus alignée avec les idéaux stoïciens de tranquillité, d’acceptation et de maîtrise de soi.